Les cultures françaises présentent actuellement, une dégradation. Par rapport à l’année dernière, les cultures hivernales souffrent d’un plus bien faible état, avec une chute de vingt points sur la qualité des blés français. Quant à eux, le cours du maïs retrouve un peu d’air étant donné les exports qui reprennent, notamment, de l’Ukraine vers l’Asie. Découvrez dans l’article qui va suivre, quel est le cours des céréales.
Céréales européennes : en hausse en raison de certaines contraintes
Les pluies qui persistent ne cessent d’occasionner des craintes pour la campagne future en France. Viennent s’ajouter à cela, les grèves qui pénalisent le flux de toutes les marchandises, en particulier, du côté des responsables chargés des écluses ou du côté des dockers. Toutefois, difficile d’en mesurer le réel impact. Au niveau de la scène internationale, une énorme qualité de céréales a été achetée par la Tunisie, 125 000 tonnes en blé dur, 92 000 tonnes en blé tendre et 50 000 tonnes en orge fourragère. Quant à elle, la Corée du Sud a acheté 60 000 tonnes de maïs. Sur Euronext, vers 11 h 00 GMT (12 h 00), sur l’échéance de mars, à 184.25 euros, une tonne de blé acquérait 1 euro, telle que celle en mai avec 185.75 euros, pour approximativement, 5 350 lots troqués. A cette même heure, sur l’échéance de janvier, une tonne de maïs gagnait 0.50 euro à 166.25 euros et à 169.25 euros, 0.75 euro, sur la clause de mars, pour approximativement 370 lots troqués.
Vue sur les cours de céréales : élevés ou rémunérateurs
Le cours des céréales actuel anime de réels controverses et débats. Si, en général, les céréaliers sont extrêmement satisfaits, en estimant qu’il s’agissait d’un juste retour, pour certains, en particulier, les éleveurs, protestent, prétendant qu’ils sont pris en otages. Comme toujours, la situation est un peu plus compliqué et bien loin de ces rapports de cause à effet un peu trop simplistes que les uns comme les autres évoquent. Actuellement, les cours sont principalement liés à des radicaux, et le monde est structurellement en déficit céréalier. Logiquement, les accidents climatiques comme la sécheresse aux Etats-Unis, une grande contrée agricole, entrainent le fait que les acheteurs sécurisent leurs positions, et ainsi, une fermeté au niveau des cours.
Impact de la hausse sur le PIB et la croissance
En effet, la hausse des cours des principales céréales a d'heureuses répercussions sur le PIB et la croissance. Si en moyenne, la France produit en céréales, 70 millions de tonnes, un accroissement de prix de 100 euros par tonne représente sept milliards d'euros : ce qui est loin d'être une paille. On peut aussi évaluer que cette bien meilleure rémunération joue de manière positive au niveau de la balance commerciale. Cela dit, il faut toutefois, rester attentif, étant donné que le montant des importations augmente également en conséquence.